Participer

ParticiperAujourd’hui, l’informatique est partagée entre deux mondes. Celui du logiciel propriétaire, ou « privateur », incarné par Microsoft, Apple, Adobe et tant d’autres très connus, et celui du logiciel libre, presque invisible pour l’utilisateur moyen. Loin d’être un hobby du  d’informaticien pâlot, le logiciel libre représente une alternative viable aux programmes propriétaires et la distribution GNU/Linux Ubuntu offre à chacun la possibilité d’utiliser son ordinateur de façon sûre, peu onéreuse, et respectueuse de tous.

Aujourd’hui, la qualité reconnue de cette distribution incite de plus en plus d’administrations à l’utiliser (l’Assemblée Nationale et bientôt la gendarmerie nationale)

Ubuntu-Dijon est la rencontre de personnes autour d’Ubuntu et des logiciels libres.

Vous découvrez Ubuntu et vous souhaitez des conseils et rencontrer d’autres utilisateurs?
Vous êtes un utilisateur averti qui souhaitez partager vos connaissances?
Ou bien vous êtes un simple simple curieux et désirez en savoir plus?

Nous accueillons toutes les personnes désireuses de s’initier ou de promouvoir une informatique plus ouverte, libre et solidaire.

Précédentes éditions

Précédentes éditionsVous avez été près de 130 visiteurs à venir découvrir les possibilités offertes par Ubuntu et les logiciels libres et à échanger avec nous le samedi 18 octobre à la médiathèque Champollion à Dijon

Comme pour la toute première édition de Libr’expOS, des ateliers permettaient aux visiteurs de découvrir et de tester par eux-mêmes un panel conséquent de logiciels libres classés par thèmes.

Pour cette seconde édition, des exposés d’une trentaine de minutes chacun ont permis, tout au long de la journée, d’aborder la notion d’informatique libre sous différents aspects. Ces exposés, soutenues par des diaporamas, ont été l’occasion d’échanger entre utilisateurs avertis ou potentiels et de remettre à leur juste place certains préjugés qui freinent une utilisation plus répandue des logiciels libres. Votre intérêt pour ces exposés nous a montré que Libr’expOS a gagné en maturité. Ces exposés seront prochainement revus et enrichis; ils pourront être de nouveau présenté ici où là selon la demande qui nous en sera faite.

Apprenez-en plus sur Ubuntu et les logiciels libres !

Nous tenons à remercier :

Toutes les personnes qui nous épaulées dans l’organisation de ce salon (Lydie, Pierre, Jean-Emmanuel pour ne citer qu’eux…)
La Mairie de Dijon pour le prêt de la médiathèque,
Monsieur Michel Bon, directeur de la médiathèque Champollion, pour toute l’aide qu’il nous a fournie.
Monsieur Joël Mekhantar, adjoint au maire, pour sa sympathique visite et son soutien,
L’IRFA pour le prêt des ordinateurs.

Et pour demain

L’aventure ne s’arrête pas là. Les idées reçues sur l’informatique sont nombreuses, et Ubuntu-Dijon souhaite informer le plus possible le grand public sur les enjeux et les possibiltés des logiciels libres. L’informatique est un outil merveilleux, dont l’enjeu culturel n’est pas suffisamment mesuré et pris en compte de nos jours. N’hésitez pas à nous rejoindre.

Merci à vous tous d’être venu, et d’avoir construit Libr’expOS avec nous.

Programme

ProgrammeCet atelier présente Ubuntu, une distribution du système d’exploitation GNU/Linux. Présentation d’un ordinateur complet et fonctionnel pour le quidam, avec une connexion internet (cable et wifi), une imprimante, une webcam et toutes les applications que le grand public attend sur un PC.

Atelier à caractère technique pour le bluetooth, la synchronisation d’un palm, l’installation d’une imprimante multifonction et tout branchement de matériel exotique telle que les accessoires d’une console Wii.

3 pôles pour cet atelier. Présentation de l’application 3D Blender et démonstration de montage vidéo sous linux. La Musique Assistée par Ordinateur (MAO) avec des démonstrations de l’application Jack/ardour. La Publication Assistée par Ordinateur (PAO), avec le logiciel de retourche d’image The Gimp et les applications Scribus et Inkscape.

Les jeux sous Ubuntu; les jeux propriétaires compatibles avec Ubuntu, et les jeux libres, natifs sous linux. Démonstration de l’émulateur wine, qui permet d’utiliser des logiciels Windows avec GNU/Linux.

Ubuntu dans le système éducatif et les jeux destinés aux plus petits. Présentation des applications didactiques intégrées au bureau ubuntu, telles que verbiste, les dictionnaires ou traducteurs. Présentation des jeux éducatifs tels que Gcompris, les logiciels du Terrier ou childsplay.

Essayer vous-même Ubuntu ! Demandez-nous de l’aide ou des conseils ; apprenons et découvrons ensemble, voici une façon de décrire Ubuntu-Dijon.

Au cours de la journée, des mini-conférences de 30 minutes seront proposées afin de développer un thème particulier.

Lieus communs, croyances, idées reçues au sujet de l’informatique (10h45)

Brosser un rapide tableau des idées reçues au sujet de l’informatique d’aujourd’hui. Cet état d’esprit largement partagé dans notre société actuelle, freine l’informatique dans son évolution et son utilisation quotidienne. Nous sommes encore aujourd’hui au moyen-âge de l’informatique.

Découvrir Ubuntu et le logiciel libre (11h15 et 15h00)

Présentation sous forme d’un diaporama de la distribution Ubuntu. Son histoire, sa philosophie, ses atouts. Notion de logiciel libre

Installer Ubuntu sur le disque dur (11h45 et 15h30)
Du partitionnement d’un disque dur en passant par le dualboot; toutes les étapes du processus d’installation d’Ubuntu sur un disque dur. Acheter un pc Ubuntu.

La philosophie du libre (14h30)

Parce que la liberté est contagieuse, la philosophie du libre s’étend à de multiples activités.

Autour du libre (16h00)
Descriptions Wikipédia, OpenStreetMap, musique libre

Précédentes éditions

La première édition de Libr’expOS a eu lieu le samedi 5 avril 2008 à la médiathèque Champollion, et a accueilli plus de 180 visiteurs. Cette édition était soutenue par la ville de Dijon, le Conseil Général de Côte-d’Ôr et la faculté de Sciences & techniques de l’Université de Bourgogne.

L’association Ubuntu-Dijon

L'association Ubuntu-DijonUbuntu-Dijon est une association loi 1901 qui a pour but de valoriser et promouvoir la distribution GNU/Linux Ubuntu et les logiciels libres associés par l’organisation ou la participation à des événements relatifs à l’informatique, le soutien et le conseil à l’installation de la distribution Ubuntu Linux et l’animation d’ateliers découverte.

Ubuntu-Dijon se propose de mettre à la disposition de chacun toutes les informations et les bonnes pratiques relatives à l’informatique ouverte afin de mettre l’informatique à la portée de tous.

Rejoignez-nous !

La prochaine réunion de préparation pour Libr »expOS aura lieu le vendredi 2 Avril 2010 à partir de 20H00 à la maison des associations de Dijon. Pour proposer vos idées autour du thème du développement durable, inscrivez-vous sur la liste de diffusion dédiée et retrouvez le compte-rendu des réunions sur le wiki associatif.

A la une: Permanence associative

Ubuntu-Dijon tiendra sa permanence associative à la médiathèque Champollion à Dijon le samedi 20 mars de 14h à 17h.

Vous découvrez Ubuntu et vous souhaitez des conseils ou rencontrer d’autres utilisateurs?
Vous êtes un utilisateur averti qui souhaitez partager vos connaissances?
Ou bien vous êtes un simple simple curieux et désirez en savoir plus sur les logiciels libres?

Venez faire un saut dans le libre avec Ubuntu-Dijon !

À venir, la prochaine Soirée Du Libre, à L’annexe, 47 rue Devosge à Dijon le mercredi 14 avril à partir de 21h.

Et notez dès à présent l’évènement 2010, le salon Libr’expOS prévu le samedi 22 mai de 10H à 18H.

Consultez les projets d’Ubuntu-Dijon

En ce moment dans le monde libre…

Lettre aux députés concernant le projet de loi HADOPI

Lettre aux députés concernant le projet de loi HADOPIMesdames, Messieurs les députés,

Les associations COAGUL et Ubuntu-Dijon ont pris connaissance du projet de loi « Création et Internet », du rapport communiqué par le Conseil Général des Télécommunications (CGTI) au ministère de la Culture et des différentes déclarations dans la presse. Les associations constatent que le projet de loi HADOPI énonce clairement qu’une des finalités est d’imposer des logiciels propriétaires de filtrage sur le poste client incompatible avec les systèmes libres.

À partir du 10 mars 2009, le texte « Création et Internet » [1] sera présenté devant les députés.

Une attention particulière a été portée aux périmètres du projet de loi. Nous nous interrogeons aux sujets des dispositions suivantes :

En cas d’atteinte à la propriété intellectuelle, la procédure prévue, dite graduée, est la suivante :

– un ayant droit communique l’adresse IP collectée à l’autorité administrative HADOPI ;
– l’autorité envoie un courriel, puis, un courrier recommandé avec accusé de réception à l’abonné de la ligne ;
– en cas de récidive, une suspension de l’accès à Internet peut être prononcée.

Mais comme le précise Madame la ministre de la culture Christine Albanel, l’HADOPI peut, dans certain cas, enjoindre l’abonné de mettre un logiciel de protection certifié par la haute autorité.

En tant que défenseur des systèmes d’exploitation libre, nous nous interrogeons sur la disponibilité de ce type de logiciel sur nos systèmes.

En effet, d’après une étude de XitiMonitor [2], GNU/Linux, le plus important des systèmes libres, aurait une part de marché d’environ 1,2% en décembre 2008. La part de marché est bien trop faible pour intéresser une entreprise privée à investir dans un logiciel de protection, et ce alors que ce système a un fort potentiel, une forte croissance, et crée des emplois en France. Le précédent des logiciels de contrôle parentale est probant puisqu’aucun n’est disponible sur GNU/Linux.

Nous apprenons ensuite dans un rapport de la CGTI [3], l’existence d’un second projet de logiciel à installer sur les postes des internautes : « en préconisant de mener à bref délai une expérimentation portant sur le filtrage sur le poste client synchronisé avec un serveur central ».

Plus récemment encore, Olivier Henrard, conseiller au ministère de la Culture, expliquera la finalité de ce logiciel [4].

Il précise que l’internaute ayant installé un logiciel de sécurisation spécifique labellisé par l’Hadopi sera considéré « de bonne foi » et donc dégagé de toutes responsabilités. Ce logiciel serait de type logiciel de contrôle, envoyant des informations aux serveurs de l’éditeur du logiciel.

Si celui-ci n’est pas obligatoire, il est fortement conseillé. Leur usage permettra à l’abonné d’échapper à la riposte graduée si jamais son adresse IP est repérée.

Dans ce cadre, David El Sayegh, directeur juridique du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) précise sur le sujet :

Sur les questions purement techniques, notamment les outils de sécurisation envisagés par le projet de loi Hadopi, nous savons que ceux-ci sont fondamentaux puisque c’est leur activation qui va permettre à l’internaute de se protéger de la riposte graduée si par malheur ou hasard son adresse IP était repérée sur les réseaux P2P. [5]

Nous aurons donc deux solutions

Nous aurons donc deux solutions– « je n’ai pas failli à mon obligation de sécurisation puisque j’ai installé la solution labéllisée par l’Hadopi » ;
– « je n’ai pas failli à mon obligation, mais je n’ai aucun moyen de vous le démontrer puisque je n’ai pas installé la solution labellisée par l’Hadopi ».

Pourtant, il existe une forte incertitude sur le lien entre IP et individu, comme l’ont notamment soulignés les juges [6] récemment, et ce pour diverses raison (piratage, un quart des pc serait des zombies [7], détournement de connexion wifi, falsification des sources de téléchargement de fichier, …). Donc, si l’utilisation de ce genre de logiciel ne sera pas obligatoire, il sera indispensable en cas d’inévitable dénonciation erronée.

Puisque les éditeurs de logiciels de sécurisation ne feront pas de version utilisable sur un système d’exploitation libre et encore moins de logiciel libre, il sera impossible aux utilisateurs de systèmes libres de prouver leur innocence.

Les fournisseurs de ces solutions pourrait être obligés de proposer des solutions pour tous les systèmes d’exploitation. Mais Monsieur le député UMP Franck Riester, rapporteur, est défavorable à l’interopérabilité [8]. Monsieur Franck Riester ne comprend pas que l’intéropérabilité permet le libre choix des consommateurs. Il s’oppose même à ce que l’abonné soit exonéré de sa responsabilité lorsqu’il n’existe pas de moyens de sécurisation adaptés à sa configuration. Il reste alors peu de choix aux utilisateurs de logiciel libre. Changer leurs logiciels et habitudes ou vivre dans la peur de l’erreur.

Il n’est pas étonnant que ce type de logiciel ne soit pas libre. En effet, la fonction de ce logiciel est de contrôler l’utilisateur. On rejoint donc le débat de 2006 concernant les verrous numériques … Le logiciel libre a, au contraire, vocation à permettre à l’humain d’adapter les logiciels à son goût.

Outre, les problèmes liés aux logiciels libres, il nous semble que l’obligation d’installer des logiciels mouchards contrôlés par des sociétés privés n’est pas une bonne solution.

D’ailleurs, l’ancien rapporteur UMP du projet de loi DADVSI, Christian Vanneste, a des mots très durs contre ce principe : (…) Nombre d’élus jugent « excessives » l’éventuelle suspension de l’accès internet de l’abonné. « Nous sommes en train d’aller plus loin que ce qu’on accepte pour la vidéosurveillance, sans qu’il y ait la même dangerosité que la délinquance de rue », s’inquiète Christian Vanneste, le député UMP du Nord, rapporteur en 2006 du projet de loi Dadvsi (sur les droits d’auteur), dont l’examen avait viré au cauchemar pour la majorité. [9]

Veuillez recevoir, Messieurs et Mesdames les Députés, l’expression de nos respects les plus sincères.